Prothèse partielle amovible Bridge
Délabrement des dents
Durée de vie limitée
Risque de perte osseuse
Esthétique limitée Technique non réversible
Intégrité physique non restaurée Risque de carie
Confort limité Possible que si dents de part et d’autre
La dent implantoportée restaure entièrement la dent : racine et couronne prothétique
Elle comprend:
Une première consultation permet d’évaluer si la solution implantoportée est envisageable (problème de santé, habitude de vis comme le tabagisme, problème infectieux dentaires….)
1- Le cone beam
Pour pouvoir placer un implant, il est nécessaire de disposer d’un volume osseux suffisant. Pour apprécier ce volume, il faut réaliser un cone beam.
Cet examen est réalisé après cicatrisation osseuse de la zone d’extraction ou de la zone gréffé (en moyenne 5 mois).
L’étude sur logiciel permet de confirmer ou d’infirmer la possibilité d’une pose d’implant(s).
Dans certains cas, cet examen est réalisé avant l’extraction de la dent afin de juger si les volumes osseux peuvent permettre de réaliser dans le même temps opératoire, l’extraction de la dent et la pose immédiate de l’implant.
2- La pose de l’implant
La pose d’implant se réalise en condition stérile, le plus souvent sous anesthésie locale. Après incision - décollement de la gencive, éventuellement extraction puis préparation d’un puits d’implantation l’implant est vissé au sein de l’os. Lorsque la qualité de l’os le permet, il est possible de visser au sein de l’implant un pilier provisoire et même dans certain cas de faire une couronne provisoire immédiate.
3- Vérification de l’osteointégration
Après un délai de 3 mois en mandibulaire et de 6 mois en maxillaire, il faut vérifier la bonne prise de l’implant: il ne doit plus tourner en vissage ou dévissage. Une anesthésie locale et une réouverture de la gencive ne seront nécessaires que dans les cas où il n’a pas été possible lors du premier temps de placer un pilier provisoire ou une dent provisoire.
Après avoir contrôlé l’ostéointégration de l’implant, on visse en son sein soit un pilier provisoire soit un pilier définitif.
4- Réalisation de la couronne définitive
Le chirurgien dentiste peut alors réaliser la couronne unitaire définitive
(Soit scellée sur pilier définitif, soit vissée au sein de l’implant).
Le saignement postopératoire
Après une intervention chirurgicale, un léger saignement peut persister pendant les jours suivants, lors des repas, de l’hygiène buccodentaire… Ceci est normal et sans gravité. Une intervention de chirurgie buccale peut entraîner l'apparition d'un hématome ou d’ecchymoses (bleus). Cela est très variable en fonction des personnes et en fonction de l’intervention. En post opératoire on vous demandera de :
L’œdème (gonflement) et les douleurs
Une intervention de chirurgie buccale entraîne le plus souvent un œdème, une douleur ainsi qu'une légère difficulté à ouvrir la bouche. L'intensité de la douleur est très variable d’une personne à l'autre et selon la nature de l'intervention.
Pour minimiser l’œdème et les douleurs, il faudra :
Les courbatures des muscles de la mâchoire et l’alimentation
Dans le cas d’intervention sur la mâchoire du bas, plus rarement sur la mâchoire du haut, des courbatures musculaires peuvent survenir. Afin de « lever ces courbatures » il vous sera conseillé de faire des mouvements d’étirements doux en ouverture buccale et sur les côtés. La majeure partie de notre alimentation classique est tout à fait possible (poisson, œuf, viande hachée ou en sauce, pâtes, riz, légumes cuits, fromage, etc.…). Vous adapterez votre alimentation en fonction de la gêne que vous ressentirez. Contrairement aux idées reçues, je déconseille une alimentation mixée (purée…), car elle est plus facilement source de bourrages alimentaires dans les zones opérées.
Du fait de l’intervention, la gencive est plus sensible sur les zones opérées. En conséquence il faudra éviter pendant 8/10 jours :
La solution implantoportée est une solution chirurgicale qui, même bien conduit, comporte donc des risques de complications certes rares mais dont vous devez être informés.
* Pour des dents des secteurs prémolaires et molaires de la mâchoire du bas :
Les nerfs mandibulaires ou linguaux peuvent réagir à l’intervention et aux phénomènes inflammatoires qui suivent cette intervention. Il peut en résulter une diminution ou une perte de la sensibilité et / ou des névralgies ou dysesthésies.
Ce phénomène est, dans la majorité du temps, transitoire mais peut, de manière exceptionnelle, persister définitivement sur une petite zone.
* Les sinusites pour les dents des secteurs prémolaires et molaires de la mâchoire du haut qui peut nécessiter l’ablation de l’implant
* Infection de l’implant et/ou la non ostéointégration
L’infection est liée aux germes de la cavité buccale. Le plus souvent cet échec survient dans la première année et dans la majorité du temps, le praticien s’en rend compte avant ou lors du deuxième temps opératoire c'est-à-dire avant la réalisation de la prothèse. Dans certain cas, l’infection peut être jugulée et l’ostéointégration de l’implant est possible. Dans d’autre cas, il faut déposer l’implant et dans la majorité de ces cas, il est possible de reposer un implant secondairement. Pour ma part, cette intervention ne donnerait pas lieu à facturation de matériel implantaire ou d'honoraires chirurgicaux.
Des précautions particulières permettent de les minimiser sans malheureusement les réduire à zéro :
*Reprendre une hygiène buccodentaire rigoureuse dès le lendemain matin après chacun des trois repas (mais pas plus de trois fois par jour)
Pendant les 8 premiers jours après l’intervention, l’hygiène doit comprendre 3 étapes :
F Dans les secteurs non opérés, brossage des dents et gencives comme à l'accoutumée (brosse à dents et dentifrice ordinaire)
F Dans le secteur opéré, utiliser la brosse à dents 7/100 e imbibée de bain de bouche dilué
F Suivi d’un bain de bouche doux (pas trop énergiques, pas de gargarisme).
Passés les 8 premiers jours, reprendre un brossage dentaire normal y compris sur les zones opérées et les fils de sutures.
*pas d’alimentation mixée
* Fracture de l’implant ou du pilier ou encore le dévissage du pilier ou de la prothèse